Il semble donc, comme l’avait pressenti ces auteurs, que si un jour l’homme parvient à quitter son minuscule système solaire, ou même seulement parvient à l’explorer par lui-même, ce ne sera pas en utilisant des fusées qui dès maintenant montrent leurs limites, mais en maîtrisant l’intensité de la gravité. Bien entendu, cette réalité incontournable n’a pas échappé non plus à quelques-uns de nos chercheurs contemporains pour qui le concept « d’antigravité » ne se résume plus à opposer à cette force de gravité des forces d’une autre nature comme par exemple, des forces électromagnétiques. Ainsi, les modèles théoriques sur l'antigravité dans les revues scientifiques sont aujourd'hui de plus en plus nombreux. Les physiciens, même s'ils n'ont pas de réponses catégoriques, ne sont plus effrayés par ce sujet qui a perdu de son intangibilité. Même si certains scientifiques s'attellent à la tâche, selon les théories de la physique moderne largement reconnues et vérifiées dans nombre d’expériences, on estime que l’antigravité est fort peu probable voire impossible. Néanmoins, quelques descriptions logiques et rigoureuses de l'antigravitation sont compatibles avec les théories physiques actuelles, c'est à dire la relativité générale d'Einstein (= la gravité de Newton complétée par une description plus générale de la gravitation) et la mécanique quantique, soit la théorie qui décrit le monde subatomique.
D'après Marcel PAGES, qui a proposé sa théorie au Congrès International des Satellites et des missiles et auteur du livre “Le défi de l’Anti-Gravitation”, il s’agirait, au contraire, de définir les éventuels procédés qui permettraient de modifier directement l’intensité la gravité. Pourtant, pour l’instant, sur le plan théorique, nos connaissances sont encore rudimentaires.
Les scientifiques de la NASA en sont à construire des prototypes d'engins afin de déterminer si l'antigravité est possible, tandis que d'autres scientifiques affirment d'ores est déjà qu'elle l'est. En 2000, la NASA a attribué $600.000 à un projet de recherche dans l'espoir de pouvoir reproduire un dispositif qui bloque la force de la pesanteur. L'intérêt de la NASA dans l'anti-gravité est évident et purement pratique, quelque chose qui soulage les fusées du fardeau de la pesanteur de la terre étant éminemment intéressant. Si un dispositif pouvait alléger même en partie le poids d'une fusée qui doit se libérer de la pesanteur de la terre, l'engin aura besoin de moins de force de poussée pour atteindre l'espace. Néanmoins, la plupart des scientifiques pensent que c'est impossible.
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