Parallèlement, dans le projet d'un vol habité vers Mars, la NASA prévoit en priorité d'envoyer une fusée dont la propulsion fonctionne par réaction chimique. En effet, même si le voyage martien ne sera pas vraiment une croisière de tout repos pour l'équipage, il existe un moyen de rendre le trajet plus agréable et moins dangereux : c'est d'aller plus vite. Le voyage ne prendrait alors que quelques mois, et l'importance de nombreux problèmes biomédicaux diminueraient fortement. Nos données actuelles, pour une durée de voyage assez courte, pourraient même être suffisantes, sans que l'on soit obligé de s'investir dans des recherches plus poussées. Pour aller plus vite, le vaisseau spatial devra être équipé de systèmes de propulsions bien plus puissants que ceux actuellement employés (réacteur nucléaire, moteur ionique, voile solaire).
Envoyer une grande fusée équipée de l'orbite de la Terre à Mars exige beaucoup carburant de fusée. Cela a été indiqué dans le travail d'études du docteur Wernher Von Braun publié en 1952 :"The Mars Project". Von Braun y décrit le premier scénario d'une mission humaine vers Mars. Cette exigence suggère que l'énergie nécessaire doit être plus grande pour propulser la fusée de l'orbite de la Terre vers Mars. De ce fait, la NASA prévoit d'utiliser une fusée d'ions pour fournir la poussée de longue durée. Cette approche a été utilisée avec succès par la NASA pour la propulsion d'une sonde sans pilote. Cette technologie réduit la quantité de carburant qui doit être porté à bord mais il exige une provision assez abondante à bord d'énergie électrique. Ce compromis est probablement valable et la fusée d'ion pourrait potentiellement raccourcir le temps de voyage pour atteindre Mars.
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