dimanche 31 janvier 2010

Le NERVA.

Ainsi, on a pensé à mettre au point des moteurs fonctionnant de manière différente, et en particulier des moteurs thermonucléaires. La propulsion thermique nucléaire est très attrayante, même si les problèmes politiques semblent difficiles à surmonter. Dans le cadre du projet NERVA, mené entre 1960 et 1972, les Américains avaient développé un moteur nucléaire bien plus puissant que les moteurs chimiques conventionnels. L'énergie libérée par une pile atomique sert à chauffer un gaz qui sortira à très haute température de la tuyère. Le choix du gaz est crucial. Plus il est léger, plus il sortira avec une vitesse importante. C'est pourquoi tous les projets de moteurs thermonucléaires utilisent de l'hydrogène. Pour augmenter la vitesse de sortie, on peut aussi jouer sur la température fournie par le réacteur. Avec un réacteur à cœur gazeux, on pourrait atteindre 30 à 70 km/s ! La température de sortie du gaz est tellement élevée que n'importe quel métal utilisé pour confectionner la tuyère ne pourrait résister. Le flux de sortie est alors confiné grâce à des champs magnétiques très puissants. Ainsi, l'énergie du combustible nucléaire remplace celle des réactions chimiques utilisée dans les lanceurs classiques. Le NERVA aurait alors permis de réduire la durée d'un voyage vers Mars à quelques mois seulement.


De plus, d'après la NASA, à cause des distances parcourues et du délai de communication entre Mars et la Terre, l'autonomie du vaisseau spatial devra être presque totale. Le vaisseau spatial devra sans doute posséder un système écologique auto-suffisant, ou plus simplement des procédés de recyclage de l'eau et des déchets humains pour économiser l'eau, l'oxygène et les rations alimentaires. Tout sera retraité : urine et excréments.

1 commentaire:

  1. Merci pour le commentaire ! :)
    En espérant que tu reviendras jeter un oeil...
    Bonne continuation a toi aussi ! ^^

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